Un peu d’histoire
D’où viennent les 9 principes généraux de prévention ?
La question de la prévention des risques professionnels ne date pas d’hier. Dès la révolution industrielle, les accidents du travail et les maladies professionnelles sont devenus un enjeu majeur. Progressivement, le droit du travail s’est enrichi de règles visant à mieux protéger les travailleurs.
Mais pendant longtemps, la prévention reposait surtout sur des règles ponctuelles et des équipements de protection. C’est au fil des décennies, et notamment avec l’évolution des mentalités et des connaissances scientifiques, qu’une approche plus globale de la prévention a vu le jour.
Les 9 principes généraux de prévention (PGP) apparaissent en droit européen avec la directive cadre 89/391/CEE de 1989. Cette directive a profondément changé la manière d’aborder la santé et la sécurité au travail en imposant une logique de prévention intégrée et hiérarchisée. La France a transposé cette directive dans le Code du travail, notamment dans son article L4121-2.
Les 9 PGP forment aujourd’hui le socle fondamental sur lequel reposent toutes les démarches de prévention des risques en entreprise.
Le Code du travail (article L4121-2) définit 9 principes généraux de prévention. Comprendre ces principes permet à chacun – employeur, salarié, préventeur – de mieux agir pour éviter les accidents et préserver la santé au travail.
Voici une explication simple et accessible de chacun de ces principes :
La meilleure prévention, c’est d’éviter que le danger existe.
Exemple : supprimer une machine dangereuse quand une solution plus sûre existe ; Supprimer des produits toxiques.
Quand un risque ne peut pas être supprimé, il faut l’analyser pour bien le comprendre : sa fréquence, sa gravité, les situations d’exposition.
Exemple : réaliser un Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP).
Les progrès techniques permettent souvent d’améliorer la sécurité. Il faut rester à jour des innovations.
Exemple : utiliser des équipements de protection plus performants, moderniser les dispositifs de sécurité des machines.
Il s'agit d’organiser le travail en tenant compte des capacités physiques et psychologiques des travailleurs.
Exemple : adapter les postes de travail ergonomiquement, éviter les charges trop lourdes ou répétitives, aménager les horaires pour limiter la fatigue.
Les progrès techniques permettent souvent d’améliorer la sécurité. Il faut rester à jour des innovations.
Exemple : utiliser des équipements de protection plus performants, moderniser les dispositifs de sécurité des machines.
Quand un danger existe, il faut chercher des alternatives plus sûres.
Exemple : utiliser une peinture à base d’eau au lieu d’une peinture à solvants.
En intégrant techniques, organisation et conditions de travail, relations sociales et facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral et sexuel.
Exemple : Etablir un plan de prévention.
Il est préférable de protéger l’ensemble des salariés plutôt que de se reposer uniquement sur les équipements individuels.
Exemple : installer des garde-corps (protection collective) plutôt que d’obliger chaque salarié à porter un harnais (protection individuelle).
Les salariés doivent être informés, formés et savoir comment se protéger.
Exemple : organiser des formations sécurité régulières, afficher des consignes claires sur les postes de travail.
Ces 9 principes doivent être appliqués dans cet ordre logique. C’est en les respectant que l’on construit une véritable culture de prévention, efficace et durable.
Chez PREV'ONE Formation, nous sommes convaincus que la prévention passe par la compréhension et la mise en œuvre concrète de ces principes au quotidien.
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